Historique
Mentionné dès l’an 1394, le Kessler est commercialisé sous son nom propre depuis 1830.
Situation
Le Kessler établi sur un terroir gréseux dessine en son centre un vallon globalement exposé est, sud-est qui l’abrite des vents du nord et des courants d’air froid amenés par la vallée de Guebwiller.
Vinification
Pressurage en raisin entier, débourbage statique. Fermentation en foudre thermorégulé de 1 à 4 mois. Elevage sur lies fines pendant 8 mois.
Gastronomie
J’adore associer ce vin sur des cuisines épicées, la cuisine Créole. Je pense à des accras de crabe ou un tajine de poulet au curry. Un fromage à pâte persillée. La superbe Fourme d’Ambert de Cyrille Lorho.
En savoir plus sur les accords Mets & VinsDégustation
La robe est jaune dorée soutenue avec des reflets verts clairs, de belle intensité. Le disque est brillant, limpide, transparent. Le vin présente concentration et jeunesse.
Le nez est franc, plaisant, de belle intensité. On perçoit des odeurs dominantes confites, le miel de châtaignier, fruitées, la pâte de coing, assez complexes. L’aération amplifie les oderus précédentes et laisse apparaître, de manière très fugace une fine touche florale, le lys.
Le nez traverse une phase un peu fermée. Très coplexe, la gamme d’odeurs traduit un beau moelleux. Bel état sanitaire.
L’attaque en bouche est dense et charnue, moelleuse. Le support alcool est corsé. On évolue sur un milieu à la vivacité fine, marqué par du perlant. La gamme d’arômes rappelle celle du nez, très complexe, axée sur le miel de châtaignier, la pâte de mirabelle, l’abr-icot, l’ambre, l’encaustique ainsi qu’une fine touche fumée. On perçoit une pointe d’amertume. la finale présente une belle longueur, 8-9 caudalies, ainsi qu’une vivacité fraîche et une légère amertume.
L’équilibre de vin est riche, moelleux. Le botrytis excellent. Il traverse une phase complexe, un rien austère. La patience est de de mise.
Commentaire de M. Pascal Leonetti
« Meilleur Sommelier de France 2006 »