Historique
Exploité dès le Moyen Age par les Princes Abbés de l’Abbaye de Murbach, ce terroir a été acquit par la famille Schlumberger dans le milieu du XIX siècle et aété commercialisé jusqu’à la fin des années 60.
Situation
Le Schimberg est un coteau surplombant la ville de Guebwiller, il est exposé au sud. Issu d’un sous sol composé d’importants dépôts de Grauwackes (débris de roches volvaniques de couleur grisâtre.
Vinification
Les raisins sont issus d’une sélection parcellaire de Pinot Gris. Récolté à la main, le jus est mis à fermenter dans des demi muids de 500l. Puis un élevage de 12 mois sur lies en demi muids avant d’être mis en bouteilles.
Gastronomie
Ne pas hésiter à l’associer, à table, sur un pâté de viande aux champignons, un risotto crémeux de saint Jacques à la réglisse, un feuilleté de ris de veau à la crème de sésame ou un fromage à pâte pressée cuite, type Beaufort.
Température de service 12°.
Ce vin s'accorde bien avec
- Charcuterie
- Hors d’œuvre / Salades
- Agneau
- Grillades / Barbecue
- Pâtes
- Poissons crus et fumés
- Poissons cuisinés
- Viande blanche
- Fromage doux
Dégustation
La robe est jaune dorée avec des reflets clairs, de belle intensité. Le disque est brillant, limpide, transparent. Le vin présente de la jeunesse.
Le nez est franc, plaisant, de bonne intensité. Dominé par des notes d’élevage, la vanille, le santal, ainsi que des odeurs de beurre et de viennoiserie.
L’aération amplifie ces odeurs et laisse apparaître le caramel, le miel, ainsi que de fines touches fruitées, le coing, la mirabelle. Encore un peu marquée par l’élevage, la qualité de la matière première à besoin de temps pour s’affirmer, présenter plus d’équilibre fruité. Patience…
L’attaque en bouche est charnue, pulpeuse. Le support alcool est corsé. On évolue sur un milieu à la vivacité franche, marqué par du perlant. On retrouve la palette d’arômes du nez, toujours dominée par l’élevage, la vanille, le santal, la réglisse, mais également le miel, le beurre, la viennoiserie, la mirabelle, le coing. On sent une pointe d’amertume. La finale présente une longueur moyenne, 6-7 caudalies, ainsi qu’une vivacité franche et une amertume persistante. L’équilibre est compact et massif. Typé méridional, il demande quelques années pour digérer le bois et affirmer son fruit. A attendre.
Commentaire de Pascal Leonetti – Octobre 2019
« Meilleur Sommelier de France 2006 »