Historique
Mentionné dès l’an 1394, le Kessler est commercialisé sous son nom propre depuis 1830.
Situation
Le Kessler, établi sur un terroir gréseux, dessine en son centre un vallon globalement exposé est, sud-est, qui l’abrite des vents du nord et des courants d’air froid amenés par la vallée de Guebwiller. Prolongement naturel du Grand Cru Kitterlé, ses sous sols sont rougeâtres sur un soubassement de grés rose vosgien.
Vinification
Pressurage en raisin entier, débourbage statique. Fermentation en foudre thermorégulé de 1 à 4 mois. Elevage sur lies fines pendant 8 mois. Vendange le 21 octobre 2009. Mise en bouteilles le 1er janvier 2010.
Gastronomie
A associer à une salade de noix de Saint Jacques rôties à l’écorce d’orange ou encore des ravioles de Homard en impression d’herbes, servies avec de la citronelle et du gingembre. Température de service 12°.
En savoir plus sur les accords Mets & VinsDégustation
L’aspect visuel se teinte de couleur jaune or pale aux reflets tilleul. Le disque est brillant et moyennement épais, les larmes rejoignent le vin avec élégance et viscosité. La robe est claire, limpide et transparente. Une robe fraîche et jeune.
La première approche olfactive est agréable et expressive. Je ressens une variation de senteur autour des agrumes, notamment le citron jaune. Des effluves d’herbes aromatiques tels le tilleul et la citronelle complète la gamme.
A l’aération, le nez s’exprime avec vigueur et ampleur. Les arômes de citron se confirment, marqué par le zeste ainsi que le kumquat. Une minéralité marquée par un caractère salin émerge et se combinent avec les odeurs d’herbes fraîchement coupées. Un nez complexe et charmeur déjà bien ouvert.
En bouche, l’attaque est franche, le vin se déguste sec. Une structure dense se révèle et mêle une fraîcheur droite et nerveuse à un volume ample et large. Je redécouvre les arômes d’agrumes évoluant sur le zeste de pamplemousse ainsi que des notes d’herbes tels le laurier et le foin. Cette explosion d’arômes laisse ensuite des amers nobles mettre en exergue une subtile minéralité saline qui imprime la longueur. Celle-ci est de 6 à 7 caudalies sur une finale camomille. Une bouche tonique et imprimée par sa complexité aromatique.