Historique
Le Kitterlé fût mentionné pour la première fois en 1699. En 1782 douze « schatz » de vignes se révélaient être la propriété exclusive des jésuites d’Ensisheim. Ce coteau bénéficie d’une commercialisation sous son propre nom depuis 1830.
Situation
Le Kitterlé est un terroir volcano-gréseux qui occupe un site unique en rebord de montagne en dessinant un éperon rocheux offrant 3 expositions (sud-ouest, sud et sud-est). Le sol léger et sablonneux retenu par d’immenses murs de pierres sèches n’autorise qu’un rendement limité (30 à 50 hl/ha en Riesling).
Vinification
Récolte manuelle. Pressurage en raisin entier, débourbage statique. Fermentation en foudre thermorégulé de 1 à 4 mois. Elevage sur lies fines pendant 8 mois.
Gastronomie
- Poison de roche
- Cuisine méditerranéenne
- Daurade à l’unilatérale et tian de légumes confits
- Rouget grillé et fleur de courgette farci
Température de service : 12°
En savoir plus sur les accords Mets & VinsDégustation
La robe se teinte d’une couleur jaune or pale aux reflets verts. Le disque est fin et la robe brillante et limpide. La robe laisse penser à un vin jeune.
Le premier nez est agréable et ouvert. Je dédecte un caractère minéral marqué par le fumé et le caillou humide ainsi que des senteurs exotiques de zeste d’agrumes. A l’aération, le nez exprime la majesté de son terroir. Le fumé cendré se précise ainsi que les agrumes, notamment le lime et le yuzu. De subtiles notes de fleurs séchée complète la gamme. Un nez plaisant et déjà très ouvert aujourd’hui.
Le premier contact avec le palais est franc. Je découvre une acidité nerveuse et tonique qui se veut la colonne vertébrale de la bouche. Cette tension met en exergue les notes de chair et zeste de citron vert ainsi que des senteurs d’herbes aromatiques fraîchement coupées tel le romarin. Succède ensuite un registre minéral intense marqué par une salinité iodée. La longueur est intense, de 6 à 7 caudalies sur une finale citronnée. Un vin salin et vif, marqué par les saveurs d’agrumes.