Historique
Le Saering qui fût mentionné pour la première fois en 1250, s’élance comme une presqu’île sur la plaine, formant une langue de terre en forme d’anneau. Ce coteau bénéficie d’une commercialisation sous son propre nom depuis 1830.
Situation
Au nord de Guebwiller, le Saering se tourne vers l’est et le sud-est, à une altitude de 260 à 300 mètres. Le Saering, de terroir marno-calcaro-gréseux met en valeur un magnifique riesling fin et raffiné.
Vinification
Récolte manuelle. Pressurage en raisin entier, débourbage statique. Fermentation en foudre thermorégulé de 1 à 4 mois. Elevage sur lies fines pendant 8 mois.
Gastronomie
Accord : cuisine asiatique, des California Rolls au saumon fumé, salade de harengs marinés ou encore un carpaccio de saumon au gingembre. Température de service 12°.
En savoir plus sur les accords Mets & VinsDégustation
La robe est jaune claire avec des reflets verts, d’intensité moyenne. Le disque est brillant, limpide, transparent. Le vin présente de la jeunesse.
Le nez est franc, plaisant, intense et racé. On perçoit une dominante d’odeurs fruitées, confites, les agrumes, le citron jaune, les épices, le gingembre, les fruits exotiques, l’ananas. L’aération amplifie les odeurs précédentes et accentue les agrumes, le lemon, elle laisse apparaître une fine définition minérale fumée, de pierre à fusil.
Le profil de ce vin, encore un peu austère, traduit la personnalité du terroir, lent à se faire. La maturité des raisins et l’état sanitaire sont excellents.
L’attaque en bouche est moyennement ample, le support alcool équilibré. On évolue sur un mileu à la vivacité stricte, marqué par du perlant. La gamme d’arômes rappelle celle du nez, dominée par les agrumes, les citrons verts et jaunes, les épices, le gingembre, toujours l’exotisme de l’ananas et cette pointe minérale fumée, sous jacente. La finale présente une belle logueur, 9-10 caudalies, ainsi qu’une vivacité tranchante. J’aime l’équilibre de ce vin, frais, tonique. Il exprime un profil sec, pur et cristallin. Encore un peu sur la réserve, le temps lui permettra de s’épanouir.
Commentaire de M. Pascal Leonetti
« Meilleur Sommeiler de France 2006 »
